Savoir quand NE PAS régler un problème : l’autre aspect du bon SEO

Référenceurs juniors et moins juniors ont souvent le même réflexe : dénicher le plus de problèmes possibles et s’empresser de le mettre devant leurs clients ou employeurs. Pourtant, et pour paraphraser Barry Adams, un autre aspect important du bon SEO est de savoir quel problème ne pas traiter.

Pourquoi ne pas vouloir en régler un ou plusieurs ? Quand savoir lesquels ne pas régler ? Pour quels résultats ? Voici quelques éléments de réponse :

Lorsque l’on audit un site, et que l’on établit une liste des problèmes à traiter, la première chose à faire est d’établir une liste d’impact pour chaque action. Régler des problèmes de 404s n’aura pas le même poids que travailler sur la métrique LCP des signaux Web essentiels où que généraliser l’optimisation des balises <title>.

Établir le niveau effort et l’impact espéré

Prenons un exemple : vous avez déterminé que X pages importantes avait un contenu trop court et vos calculs vous révèlent que dans un scénario neutre il sera possible de générer Y trafic organique et Z conversions. Cela semble en théorie une bonne chose à lancer, en revanche il n’en est rien tant que le niveau d’effort n’est pas établi.

Si le nombre de pages est gérable, que vous avez plusieurs rédacteurs spécialisés qui parlent la langue appropriée et que le temps de complétion ne devrait pas excéder 3 semaines, alors l’effort peut être considéré faible à moyen. En revanche, si vous êtes seul, que le texte à rédiger est dans une langue que vous ne connaissez pas et que vous allez devoir prendre du temps pour trouver un freelance et établir un budget pour, alors la durée et la complexité s’allonge considérablement.

Aller là où le minimum d’effort produit le plus grand impact

Cela peut sembler couler de source, mais je ne compte plus le nombre de SEOs qui optent pour ce qui brille au lieu de ce qui est efficace.

Une fois l’impact et le niveau d’effort établi, évaluez les actions qui retourneront un maximum de résultats en nécessitant le moins de ressources possibles, avec un temps de complétion court puis mettez-les tout en haut de la pile.

Et si l’effort est élevé et l’impact élevé également ?

Alors la priorisation fera son office, c’est à dire que cette tâche viendra après celles d’un impact comparable mais qui demandera un effort plus réduit, simple.

Maintenant, vous avez disons une liste de 15 tâches et vous ne pouvez en traiter qu’un nombre limité :

  • 2 d’entre elles ont un impact élevé et un niveau d’effort faible
  • 3 d’entre elles ont un impact élevé et niveau d’effort moyen
  • 1 a un impact élevé et un niveau d’effort élevé
  • 7 ont un impact moyen et un niveau d’effort moyen
  • 1 a un impact faible et un niveau d’effort moyen
  • 1 a un impact faible et un niveau d’effort élevé

Le calcul est vite établi : impact élevé et niveau d’effort faible à moyen. Ensuite établir si des actions à impact moyen et niveau d’effort moyen seront plus efficaces qu’une tâche à impact élevé et effort élevé.

Les autres ? Ils ne sont pas suffisamment importants pour que vous y consacriez votre temps. Vous savez désormais que ce sont des problèmes que vous ne devez pas traiter, tout du moins pas dans l’immédiat.

Nous voilà maintenant libéré d’un poids !

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