Comment survivre à l’énième mort programmée du SEO : le guide

C’est un sujet qui revient tous les 3 mois, avec son lot d’absurdités : le référencement se meurt, l’IA va vous voler vos boulots et maintenant, les agents IA vont venir dévaliser vos tombes de SEO. Mais derrière certains arguments risibles, se cache une vérité difficilement contestable : les résultats de recherche n’ont jamais été aussi désordonnés, et la compétition des nouveaux moteurs se fait chaque mois plus féroce. Aiguisez vos couteaux et remontez vos shorts cargo, voici le manuel de survie pour éditeurs de sites et référenceurs courageux :

Illustration de plusieurs pierres tombales où il est inscrit SEO

Les habitudes changent

La manière de chercher des internautes a toujours évolué et cela est l’essence même du référencement : comprendre les comportements et les tendances, et y répondre de la manière la plus pertinente possible, et la plus confortable possible, au bénéfice des fournisseurs de services.

Mais aujourd’hui, au-delà des changements standards ou circonstanciels (COVID…), c’est un véritable virage de l’industrie qui semble s’amorcer, commençant à s’éloigner de la vision centrée sur Google pour se plonger chaque trimestre toujours un peu plus vers les moteurs de recherche propulsés par l’IA comme ChatGPT Search ou Perplexity.

Ce n’est pas une lubie et la raison est simple : ils apportent un degré de précision et une compréhension de la requête que Google a de plus en plus de mal à égaler.

En conséquence, les professionnels dépendants de la recherche sur moteurs pour leur labeur quotidien augmentent leur usage de ces moteurs dits alternatifs, car répondant à leurs besoins, et leur premier réflexe devient de moins en moins d’aller sur Google.

Et souvent, ce sont d’abord les pros qui mènent le bal avant que le grand public ne suive…

Dans ces conditions, comment ne pas craindre pour son gagne-pain, si le canal sur lequel tout le monde se concentre, la recherche Google, va moins peser à l’avenir?

Se diversifier

C’est un point qui est vrai pour un grand nombre de professions, mais mettre tous ses œufs dans le même panier est risqué. Si demain Google venait à disparaître et que vous lui aviez consacré 100 % de votre temps, il vous faudra tout apprendre des nouvelles sources de trafic pertinentes, ce qui est bien sûr chronophage.

Si vous ne passiez ne serait-ce que 5% de votre temps hebdomadaire à étudier le fonctionnement de Bing, Yandex, Perplexity et autres, votre flexibilité future sera d’autant plus grande (et vous deviendrez un meilleur SEO, quoi qu’il arrive).

Embrasser le changement

Et si demain le LLMO (optimisation des modèles de langage) prenait le dessus sur le SEO standard ? C’est une discipline en pleine croissance et qui intéresse de plus en plus de monde. Les frontières entre moteurs de recherche et IA devenant de plus en plus poreuses, qu’allons-nous faire ?!

Ce que nous faisons constamment mais à plus grande échelle : étudier le changement et se l’approprier. Et si le SEO devait évoluer complètement en LLMO car les moteurs de recherche classiques devenaient désuets ? Qu’il en soit ainsi, cela n’a aucune importance.

Le SEO est mort ? Vive le SEO. Au suivant.

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