Prévoir l’avenir : ce qui doit être anticipé à l’avance et le reste

Lors de la création de sa stratégie, certains éléments doivent être pensés pour les années à venir, d’autres pour les 6 prochains mois. Mais lesquels ? Voici ce qui peut changer la donne :

Trafic et conversion

En principe, l’une des premières choses que l’on prend en compte dans sa stratégie sont les objectifs chiffrés, plus particulièrement, les revenus générés par le trafic organique et le trafic lui-même. Ceux-là ont une durée de projection plus courte, typiquement 1 an, parfois 6 mois, car ils sont sujets à de nombreux aléas :

• Mises à jour d’algorithme
• Budget changeant
• Direction choisie par l’entreprise

Ainsi, anticiper et calculer à plus long terme ce que l’on peut obtenir dans ces domaines est généralement peu utile, car trop d’éléments changeront rapidement, forçant à redéfinir une bonne partie si ce n’est la totalité de ses plans.

Complexité et dette technique

Lorsque l’on propose une solution à un problème technique, la temporalité est radicalement différente. La question des performances est une chose, celle de la gestion à long terme en est une autre.

C’est-à-dire qu’une évolution technique doit être considérée à 6 mois, 1 an, 3 ans et 5 ans. Est-ce que le fonctionnement au quotidien sera plus facile ? Oui, mais si cela implique un cauchemar lors d’une éventuelle refonte qui arrivera probablement dans un an ou un niveau d’effort énorme pour effectuer le moindre changement, alors il ne s’agit probablement pas de la bonne solution.

Une amélioration de performance à court terme n’est acceptable que si la maintenance et la gestion sont raisonnables sur le long terme.

Communication

Les exercices de communication régulière, que ce soit des emails hebdomadaires envoyés à ses clients ou des présentations mensuelles et annuelles font également l’objet d’une temporalité particulière. Pourquoi ? Car ils sont attendus.

Si après six mois de comptes-rendus sur Slack tous les vendredis, vous arrêtez brutalement car vos priorités changent, cela peut avoir des conséquences fâcheuses sur un certain nombre de choses.

Ainsi, ces communications planifiées sont typiquement prévues à l’année, avec une période de 3 mois d’adaptation en cas de changement (rappel régulier des nouvelles actions, renvoi vers le nouvel endroit où obtenir des informations, etc…).

Cela permet de rassurer et de faire en sorte que chacun se sente considéré, de ses pairs à la direction.

Le futur se prévoit

Résister à la tentation d’improviser lorsque ce n’est pas utile peut faire beaucoup de bien à l’équipe, à l’entreprise mais également à soi.

Prendre le temps d’évaluer la temporalité peut éviter de véritables problèmes de fond qui auront un impact certain sur les revenus d’un site.