La profondeur de contenu est désormais la seule option
La facilité de création de contenu due entre autres à ChatGPT mène les moteurs à une véritable quête d’originalité et de profondeur. La différence avec l’ère pré-2023 ? Nous n’avons plus le choix. Voici ce que signifie véritablement créer du contenu en 2025.
Couverture du champ sémantique
La stratégie classique qui consiste à écrire une page dédiée pour chaque groupe de requêtes et liées de près ou de loin à l’activité principale du site a encore quelques beaux jours devant elle, mais plus pour longtemps.
La raison est simple : c’était il y a encore deux ans quelque chose de relativement compliqué à faire en raison des ressources humaines et temporelles nécessaires. L’expertise n’était pas toujours au rendez-vous mais les rédacteurs y apportaient une touche d’authenticité et d’originalité.
Aujourd’hui, pour peu que vous ayez Make, une clé d’API OpenAI et Airtable, vous pouvez entièrement automatiser la création de contenu et couvrir l’entièreté de votre domaine en l’espace de quelques heures. Et avec des informations et des tournures de phrase acceptables !
Beaucoup s’y adonnent et cela marche pendant un temps, jusqu’à la chute libre.
Le jeu n’en vaut pas…
Avec la quantité de textes d’IA publiés à la minute, Google est devenu efficace pour reconnaître les sites utilisant ces schémas de publication.
J’ai moi-même été coupable d’utiliser pareille technique par le passé, principalement pour tenter de garder un site actif malgré le manque de temps pour m’y consacrer. Avec le recul, le temps que j’ai passé à mettre le système au point aurait été mieux investi dans la création d’articles extrêmement creusés ou dans la recherche de rédacteurs auxquels j’aurais pu déléguer les besoins en écriture.
L’espace que Google accorde à un site entre son activité pure et dure et ce qu’il publie rétrécit de jour en jour, c’est à dire qu’il faut apprendre à devenir le meilleur sur un espace restreint et à maximiser les conversions sur ce trafic spécialisé.
La nouvelle échelle
Si se focaliser sur la qualité du contenu n’est pas nouveau, ce qui change, c’est l’échelle. Un contenu moyen pouvait parvenir à se hisser en page 1 pour peu que la compétition soit faible; ce n’est plus garanti aujourd’hui (mais encore possible).
Afin de parer à cela et focaliser ses efforts aux bons endroits, voici une liste d’actions à prendre dans cette nouvelle ère du référencement :
- À choisir entre la création de 50 articles moyens et 1 article très creusé, priorisez ce dernier
- La qualité de l’auteur et les informations disponibles (fiche auteur, profil LinkedIn) sont déterminantes, encore plus que par le passé
- Surveillez les sujets des articles qui ont du mal à se positionner malgré un contenu de bonne facture puis…
- …Créez des sites satellites sur des noms de domaine différents qui vont se focaliser à 100% sur le sujet ou sous-sujet. Ne les liez pas entre eux pour éviter de les catégoriser comme faisant partie d’un PBN (réseau de Blogs privés)
- Prenez garde aux backlinks étrangers à forte autorité qui peuvent positionner votre contenu dans des résultats de recherche d’une langue qui n’est pas la langue cible, au détriment de cette dernière. Redirigez-les si nécessaire.
L’heure du changement
Les bases sont les mêmes, c’est-à-dire : qualité > quantité. En revanche le niveau de qualité requis, le périmètre à conquérir et la marge de manoeuvre sont de plus en plus compliqués.
Aujourd’hui plus que jamais, il faut commencer à pivoter afin de d’assurer des résultats à moyen et long termes.