L’art de raconter la bonne histoire pour intégrer ses recommandations SEO
Dans la bataille opposant le référenceur face au mur des ressources disponibles pour intégrer ses recommandations, se trouve l’arme ultime pour se faire entendre : raconter. Voici comment structurer la bonne histoire pour y parvenir :
D’un humain à un autre
C’est vrai pour à peu près toutes les professions : le facteur social est ce qui va en grande partie déterminer le niveau de réussite d’un individu dans une entreprise ou un grand groupe.
Pour simplifier, plus on parvient à séduire son entourage, particulièrement les décideurs, et plus l’on peut gravir les échelons et obtenir ce que l’on souhaite. C’est (malheureusement) aussi pourquoi les employés serviles ont tendance à obtenir des postes à responsabilité plus facilement.
Ce n’est pas une question de connaissances de son domaine, d’expérience ou de vision, qui ne sont que des atouts (importants ceci dit), mais plutôt de la manière dont son action et sa personne parviennent à être perçues par l’exécutif.
Au niveau d’une recommandation de référencement technique, c’est la même chose. Vous pouvez avoir les meilleurs arguments du monde pour pousser une optimisation; si la personne en charge de donner le feu vert aux acteurs compétents pense que vous êtes une courge (même de manière infondée), alors ce sera très difficile voire impossible d’avancer.
C’est à ce moment que la bonne histoire peut vous sauver la mise.
Succès général
Lorsque l’on présente ses plans ou que l’on cherche des ressources pour potentiellement doubler le trafic, la tentation est grande de lister tout ce que l’on a en tête et de le présenter aux instances dirigeantes qui, à coup sûr vous féliciteront pour votre audace et votre travail. En revanche, une fois la présentation passée, l’essai est rarement transformé et peu de choses se passent en réalité.
La raison ? L’audience a été noyée dans une pluie d’options et de détails (même simples) et n’a pas réussi à accrocher suffisamment pour qu’elle priorise vos initiatives dans son calendrier.
La solution est toute tracée : réduisez à 2 ou 3 maximum les points présentés et mettez en avant les objectifs au-dessus de toute autre considération. Vous avez un coup à jouer qui peut augmenter le CTR de 2% ? Présentez le gain en €€€. Résoudre les soucis d’indexation peut potentiellement amener 25% de trafic supplémentaire ? Montrez l’augmentation du nombre de ventes qui suivrait.
Et limitez-vous à cela. Typiquement, un +5% de revenus organiques = 2 devs et 1 designer sur un semestre.
Maintenant que vous avez montré l’heureuse fin de l’histoire, il vous reste à attiser leur curiosité.
L’aventure dont vous êtes le héros
Il faut que chacun y trouve son compte. L’entreprise d’abord bien sûr mais également ceux qui gardent les précieuses ressources qui vous permettront d’avancer. Qu’ont-ils à y gagner ?
- En premier lieu de la reconnaissance publique pour eux et leur équipe. Insistez sur le caractère unique de leur contribution et son importance pour atteindre l’objectif.
- Une contribution aux objectifs de leurs équipes. À vous de trouver quels sont leurs objectifs et comment le projet peut les aider.
- Un futur radieux. C’est-à-dire qu’au lieu de parler des 6 prochains mois parlez des 5 prochaines années et comment ce premier pas peut mener à une amplification significative des résultats. Vous offrez l’expérience des pionniers.
C’est donc autour de ces trois axes que votre histoire doit s’articuler. Saupoudrez de votre expertise et de votre expérience afin de parachever votre œuvre.
Tout commence avec un conte
La bonne approche consiste à commencer par présenter un objectif puis d’inclure les décideurs dans ce succès, en limitant au maximum les points abordés.
En revanche, il ne faut pas que cela devienne de la manipulation ou de la flatterie intéressée, car ce que vous promettez vous allez le livrer. Pourquoi ? Eh bien parce qu’en plus du devoir moral, vous allez probablement continuer à collaborer avec ces mêmes personnes une fois le projet terminé.
Objectif chiffré + inclusion + promesse d’avenir = recommandations intégrées